Les premiers sonnets de ce recueil ont été écrits vers le 20 décembre 1991, à Arles, pendant le Séminaire GÉNÉTIQUE & TRADUCTION (les organisateurs tenaient beaucoup, et non sans raison, à ce sigle : &) texte poétique comme une forme de lit défait ou de délicieux linceuls, comme le dirait la Jeune Héroïne de Valéry. A Arles toujours, à l’entrée de l’hôtel FORUM, j’ai vu une très belle photo représentant le lit défait, et réalisée dans une de ses chambres par un photographe américain. Enfin, mais presque en même temps, dans les premiers jours de janvier 1992, une lettre de Salvador Dali, écrite en avril 1937, m’a énormément encouragé dans l’application d’une versification qui devait devenir celle que j’appelle la rimagination.